Retisser des liens avec nos racines street art
ÉDITO #48 | Janvier-Février 2020
Retisser des liens entre nos racines Street Art et la réalité de l’Art Contemporain Urbain d’aujourd’hui est une évidence. Dans de nouvelles rubriques, nous partirons dorénavant à la découverte de destinations et lieux qui font la scène internationale du Street Art. Notre première étape nous mène en Israël, où la vivacité de la création n’a d’égal que les combats qui l’animent. Dans le même esprit, nous suivons Jace, parti – en mode commando – offrir son Gouzou aux fantômes de Tchernobyl. Un dialogue impossible ? Pas si sûr !
L’art urbain sous influence
Des prises d’assaut de l’espace public aux créations en atelier, les références et les détournements d’œuvres antiques ou classiques font légion. Et si l’Art Urbain réconciliait les anciens et les modernes ? Avec des acteurs engagés, nous explorons une situation complexe dans notre dossier.
Richesse et diversité
La diversité des sources d’inspiration fait la richesse de la création. L’univers solaire d’INTI prend sa source dans un brassage culturel empreint d’un optimisme exacerbé et de références mythologiques. Ray Caesar nous présente ses amies imaginaires nées de ses traumatismes juvéniles. Pour Stephen Powers et Wasted Rita, les moteurs de la création sont plus immédiats : les travers de la société de consommation pour l’un, un féminisme déjanté pour l’autre. Les deux se retrouvent dans leur maîtrise des mots et des jeux calligraphiques. Les plasticiens Supakitch et Grems créent de nouvelles expressions visuelles où l’esthétisme prend une place centrale.
Last but not least
Nos flux logistiques ont été revus pour limiter nos rejets de CO2. Les magazines ne parcourent plus qu’une trentaine de kilomètres avant d’entrer dans les circuits de distribution contre plus de 1 500 auparavant. À chacun sa contribution pour l’environnement.