Opinion
SPRAY CAN ART
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STREET ART ROME
Place2Art
MUSEE-ECOLE CHAPPE
Dossier
GREEN STREET ART
Artistes
PEJAC / HOPARE / TOXIC / JAN VORMANN / BYC / NEVERCREW
Le Street Art fera le printemps !
ÉDITO #55 | Avril – Mai 2021
Encore et encore, nous réclamons la réouverture des lieux de culture, la tenue des festivals et plus généralement de retrouver nos libertés de mouvement… Les street artistes n’ont ni perdu leur liberté de pensée, ni leur liberté d’action. Appelons au Printemps du Street Art !
Profitons de ce printemps pour nous replonger dans une des origines du graffiti et du Street Art : l’invention de l’aérosol, l’étincelle qui a permis de rendre la création accessible et aux artistes de sortir des ateliers pour conquérir nos villes, nos usines et … nos cœurs.
Même la cité millénaire de Rome a succombé aux assauts bienveillants des street artistes. Aujourd’hui, de nombreux quartiers se couvrent de fresques urbaines aux côtés de chefs-d’œuvre antiques ou de la Renaissance. Rome et la Renaissance ont toujours été une source d’inspiration pour les street artistes. PBOY et sa Chapelle Sixtine Underground aux portes de Paris ne dira pas le contraire.
Le Street Art est aussi polymorphe. Il s’invite partout, pour notre plus grande joie, comme le témoigne les interventions à l’Ecole-Musée Chappe, où l’Art Urbain est accessible aux plus jeunes, et dans le cadre du festival Milmurs en Martinique.
Le Street Art est porteur de messages et d’émotions sur le monde qui nous entoure, sur les failles de notre système et sur notre environnement. Dans ce numéro, contemplons les œuvres poétiques de Pejac qui part « de petites choses pour évoquer de grandes questions » ; celles figuratives d’Hopare, qui magnifient des visages expressifs, principalement féminins ; celles colorées de Toxic, qui est tout à la fois pionnier, passionné et historien du graffiti, celles de BYC, qui observe et décrit les maux et les tendances de nos sociétés, celles ludiques de Jan Vormann, dont les briques colorées s’infiltrent dans les fissures des murs de nos cités et celles du duo Nevercrew, qui réveille notre conscience écologique…
Le Printemps sera assurément Street Art !