Edito
L’édition 2020 du Guide de l’Art Contemporain Urbain arrive indéniablement dans un contexte singulier avec son lot de défis et de craintes mais aussi avec un réservoir de belles promesses et les gènes du renouveau. Le reboot des festivals et des fresques monumentales, mis un temps sur pause, l’intérêt nouveau pour des artistes venant de zones trop souvent oubliées et la mutation digitale accélérée du secteur nous revigorent et nous poussent à regarder vers demain et vers des horizons jusqu’à présent pas ou peu explorés.
Cette édition 2020, comme les précédentes, est le fruit de recherches, de compilations et de choix éditoriaux. Plus de place est accordée aux muralistes et aux artistes non ou peu représentés par des galeries. Une cinquantaine de talents qui animent la scène mondiale de l’Art Contemporain Urbain sont à découvrir ou redécouvrir.
Exposer la Marianne de l’artiste Hopare en couverture peut apparaître comme un choix audacieux, mais cela est en fait une simple évidence. Si la démocratie est gênée par la pandémie et souffre en cette période sombre, elle n’est pas bâillonnée. Les mots “Liberté,
Égalité et Fraternité” n’ont jamais résonné avec autant de force et de dissonance.
Nous remercions tous ceux sans qui l’édition 2020 du Guide n’aurait pu voir le jour : nos lecteurs, les KissKissBankers, les artistes, leurs agents et galeries, nos annonceurs et l’ensemble de l’équipe de GraffitiART qui contribue aux succès du magazine et du Guide de l’Art
Contemporain Urbain.