Corps à corps
Interview / Elodie Cabrera
À 25 ans, on l’érigeait déjà en monument de l’art urbain. Objet de toutes les convoitises, adulé pour ses prouesses verticales, l’artiste espagnol avait depuis longtemps déserté les galeries, tout en continuant à déployer dans l’espace public une nouvelle esthétique aux couleurs vibrantes, teintée de fauvisme et mâtinée de rébellion.
À 31 ans, galvanisé par un intense travail d’atelier, il revient en force sur le devant de la scène avec une exposition au Hangar 107 à Rouen qui s’ouvre actuellement, suivie de deux autres au musée des Beaux-Arts de Nancy et à Paris à partir de novembre. Un triple événement au dénominateur commun : « Pugna », littéralement « la lutte ».