Le Street Art se conjugue au pluriel.

ÉDITO #78 | Août – Septembre 2024

Aujourd’hui omniprésent, le Street Art est un incontournable de nos villes, des réseaux sociaux, de la télévision, … C’est aussi un challenger dans les musées et le monde de l’entreprise, comme en témoigne les investissements du Centre Pompidou et du Fonds Renault pour l’Art et la Culture. Le Street Art puise sa richesse et sa créativité dans ses multiples diversités assumées : styles adoptés, techniques utilisées, sources d’inspirations, supports d’expression, …
Dans le GraffitiART #79, nous explorons l’hyperréalisme et ces moments où les frontières entre les créations et le réel s’estompent, où les œuvres se confondent avec le quotidien… Le réalisme fascine, inspire et devient troublant quand il dépasse ce que l’œil est capable de percevoir.
Côté talents, nous livrons nos pages à Lady Pink, première dame du Graffiti, qui s’inspire du quotidien du quartier new-yorkais du Queens, et à la défunte Miss.Tic aux mots ciselés et aux formes féminines qui habillent nos murs depuis plus de quatre décennies. A côté de ces pionnières, Wenna partage sa poésie inspirée de la mythologie chinoise, César Malfi révisite des représentations antiques, et Poes & Jo Ber sont toujours en quête de civilisations anciennes. Alex Senna prône la mixité culturelle avec ses illustrations en noir et blanc.
Last but not least, l’exposition We Are Here au Petit Palais est prolongée jusqu’à janvier 2025, et Speedy Graphito investit Fluctuart avec sa Grande Illusion.

Le Street Art au-delà du réel.